L'acupuncture modifie la réponse neurologique dans le cerveau
Preuves de l'étude fMRI
Les détails de l'étude se trouvent dans le document en version originale anglaise.
synthèse DE L'ÉTUDE
Les études d’imagerie cérébrale chez l’homme montrent que l’acupuncture peut moduler un réseau cérébral largement distribué, dont de grandes parties se chevauchent avec les zones liées à la douleur.
Une caractéristique frappante de l’analgésie induite par l’acupuncture est associée à son effet prolongé, qui a un début retardé et atteint progressivement un pic même après que l’aiguille d’acupuncture a été retirée.
Identifier les réponses neuronales temporelles dans ces zones qui se produisent à des moments particuliers – à la fois les effets aigus et soutenus pendant les processus d’acupuncture – peut donc éclairer la manière dont de telles entrées périphériques sont conduites et médiées à travers le système nerveux central (SNC).
Dans la présente étude, nous avons adopté un paradigme IRMf événementiel non répété (NRER) et une approche basée sur la théorie de contrôle, à savoir l’analyse des points de changement, afin de capturer le profil temporel détaillé des réponses neuronales induites par l’acupuncture.
Nos résultats ont démontré que les activités neuronales aux différentes étapes de l’acupuncture présentaient des motifs temporels distincts. Des réponses neuronales constamment positives étaient observées pendant la période de stimulation par l’acupuncture, tandis que des activités beaucoup plus complexes et dynamiques étaient observées pendant la période post-acupuncture.
Notre étude a fourni des preuves soutenant l’idée que l’intervention par acupuncture implique des modulations complexes des réponses neuronales temporelles, et son effet peut se résoudre progressivement en fonction du temps. La spécificité fonctionnelle de l’acupuncture au point ST36 peut impliquer de multiples niveaux d’activités différentielles d’un large éventail de réseaux cérébraux, qui sont progressivement renforcés même après le retrait de l’aiguille d’acupuncture.
Récemment, on a découvert qu'une caractéristique frappante de l'analgésie induite par l'acupuncture est associée à son effet prolongé, qui a un début retardé et atteint progressivement un pic même après que l'aiguille d'acupuncture ait été retirée.
Résumé
Les études d’imagerie cérébrale chez l’homme montrent que l’acupuncture peut moduler un réseau cérébral largement distribué, dont de grandes parties se chevauchent avec les zones liées à la douleur.
Récemment, on a découvert qu’une caractéristique frappante de l’analgésie induite par l’acupuncture est associée à son effet prolongé, qui a un début retardé et atteint progressivement un pic même après que l’aiguille d’acupuncture ait été retirée.
Identifier les réponses neuronales dans ces zones qui se produisent à des moments particuliers – à la fois les effets aigus et soutenus pendant les processus d’acupuncture – peut donc éclairer la manière dont de telles entrées périphériques sont conduites et médiées à travers le Système nerveux central (SNC).
Dans la présente étude, nous avons adopté un paradigme IRMf événementiel non répété et une approche basée sur la théorie de contrôle, à savoir l’analyse des points de changement, afin de capturer le profil temporel détaillé des réponses neuronales induites par l’acupuncture.
Résultats :
Nos résultats ont démontré que les activités neuronales aux différentes étapes de l’acupuncture présentaient des motifs temporels distincts, dans lesquels des réponses neuronales constamment positives étaient observées pendant la période de stimulation par l’acupuncture, tandis que des activités beaucoup plus complexes et dynamiques étaient observées pendant la période post-acupuncture.
Ces réponses cérébrales avaient un effet significatif dépendant du temps qui montrait un temps d’apparition et une durée différents des activités neuronales.
L’amygdale et le cortex cingulaire antérieur péri-génual (pACC) ont présenté des activités accrues pendant la phase de stimulation par l’acupuncture, tandis qu’elles diminuaient progressivement pour atteindre un pic en dessous de la ligne de base.
Le gris périventriculaire (PAG) et l’hypothalamus ont présenté des activations intermittentes saillantes sur toute la session d’IRMf.
Outre les réponses dépendantes du temps, des activités relativement persistantes ont également été identifiées dans l’insula antérieure et les cortices préfrontaux. Dans l’ensemble, les résultats indiquent que l’acupuncture peut engager des réponses neuronales temporelles différentielles en fonction du temps dans un large éventail de réseaux cérébraux.
Conclusions :
Notre étude a fourni des preuves soutenant l’idée que l’intervention par acupuncture implique des modulations complexes des réponses neuronales temporelles, et son effet peut se résoudre progressivement en fonction du temps.
La spécificité fonctionnelle de l’acupuncture au point ST36 peut impliquer de multiples niveaux d’activités différentielles d’un large éventail de réseaux cérébraux, qui sont progressivement renforcés même après le retrait de l’aiguille d’acupuncture.